Repenser le monde du travail de demain

Racines Humaines
19.09.24 12:27 AM Comment(s)

Repenser, façonner, optimiser, redéfinir, reconsidérer, construire ou reconstruire? Tant de mots à différentes connotations que j'aurais pu utiliser.


Le monde du travail, nous le savons tous, est en profonde transformation, particulièrement depuis la pandémie.


Nombreuses sont les personnes autour de moi en quête de sens, en quête de plus, en quête de mieux. 


Et si on repensait le monde du travail, mais sous un angle plus humain que technologique ou opérationnel? Dans nos coeurs, nos têtes et le concret, qu'est-ce qui pourrait, de façon tangible et apparente, venir apaiser notre imaginaire collectif dans cette quête commune?


Je prône souvent que la cohabitation entre l'entreprise et ses objectifs, avec l'humain au centre, est possible. Mais concrètement, comment est-ce qu'on peut repenser le monde du travail dans un monde en constante évolution qui, après réflexion, ne sera déjà plus le même? Avons-nous même le temps d'y penser, ou devrions-nous plutôt mettre notre énergie sur notre capacité à faire face au changement et à l'adversité?


Devant ce temps qui s'échappe de nos poches et qui file à une vitesse à toute allure, et où en même temps on parle de ralentir, où se situe-t-on quand on ne sait même pas où se poser? Que faire quand on n'a pas la hauteur nécessaire ni la clarté pour prendre le temps de rassembler ses idées?


Je pense que repenser le monde du travail, ça part de chacun d'entre nous. Que l'ont soit employé(e), gestionnaire, dirigeant d'entreprise, travailleur(e) autonome, parent à la maison, bénévole ou même en pause professionnelle, tout part de soi.


Ça part aussi dans le fait de revoir les traditionnels parcours linéaires, de questionner nos certitudes, de revoir nos styles de leadership, nos pratiques de gestion, de mesurer l'impact du (manque de) temps dans nos vies et de réfléchir à la présence du travail qui prend encore beaucoup de place.


Si nous restons dans nos croyances, nos choix et notre posture de connaisseur, nous passons à côté d'opportunités qui pourraient radicalement changer notre apport face au monde du travail, face au temps et face à nous-même.


Je rêve d'un monde du travail qui gravite autour de l'humanité et non du contraire. Je rêve d'une société plus axée sur l'aide et le collectif que sur la course et l'approche du «chacun pour soi». 


Je rêve aussi d'entreprises qui nourrissent consciemment ce partage collectif et qui veulent profondément contribuer à ce changement de paradigme. 


Je rêve, je rêve, eh oui je rêve. Peut-être voudra-t-on me ramener sur Terre bien vite. Mais je continuerai de rêver, dans mes écrits à la fois poétiques, romancés et philosophiques. Parce que rêver, c'est l'ultime liberté qui nous mène vers une vision très claire de ce qu'on souhaite voir se concrétiser. Et pour que ça se concrétise, on doit l'imaginer.


Tout changement naît d'une idée - et comme Boris Vian l'a bien dit : «L'histoire est entièrement vraie puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre».




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